Le drame intemporel, rarement joué, qui traite des chasses aux sorcières, des jeux de pouvoir entre époux, belle-mère et bru, ainsi que des préjugés, prend vie de manière captivante sur la scène de la Deutsche Oper.
Un chant impressionnant et des tableaux colossaux accompagnent cette histoire d’intrigues, de luttes de pouvoir et d’une liaison entre belle-mère et fils dans la dernière grande œuvre lyrique d’Ottorino Respighi. En proie aux conflits politiques, les personnages se retrouvent mêlés à des conflits personnels qui les entraînent sans pitié vers une catastrophe, se concluant par une issue cruelle au bûcher.
Le sujet archaïque et les dimensions vastes de cette épopée opératique évoquent le film monumental qui rencontrait un grand succès à l’époque de sa composition, ce qui a permis à La Fiamma de trouver un écho avec son temps et de connaître un succès international peu après sa création.
La scénographie sobre, principalement dans des tons sombres, permet aux solistes de se détacher avec force dans leurs rôles et de marquer profondément par leurs personnages. L’expressivité des voix et l’intensité des passages choraux suscitent des applaudissements frénétiques du public.